Samedi 13 Septembre 2014
 

 Shalom Shabat Abale ve Gili,

 Certaines paroles sont d'un grand réconfort.

 Celles d'Ann Thorp le sont encore toujours.

Permettez moi de les partager avec vous. Son texte se trouve dans le bureau de mon papa à côté de la photo de ma maman. Je le lis et relis très souvent.

Vous le trouverez en annexe et ci dessous. Je tiens à exprimer ma reconnaissance d'avoir connu Ima...une Grande Dame!  Quand je pense à elle, plusieurs images précises me viennent à l'esprit: La complicité que j'avais avec elle au téléphone...quand on bavardait comme des amies de longue date.

L'amour qu'elle portait à sa famille, et particulièrement à Abale...elle me disait les yeux brillants :" Tu comprends...je dois m'occuper de mon mari..."

L'admiration qu'elle avait pour les gens courageux, quand on parlait de ce qu'elle avait lu dans le journal, Son courage aussi! 

Sa tendresse, ...je sens encore le dos de sa main sur ma joue,...elle avait une façon particulière d'y mettre toute son affection. Je l'ai vu faire ce geste souvent touchant la joue des enfants,  grands ou petits, les siens, mais aussi ceux que son coeur avait adopté...une vraie mère, ...

L'importance qu'elle attachait aux belles choses comme l'art. Elle reconnaissait chaque artiste de loin, rien qu'en voyant l'oeuvre à distance comme à Tefaf...pas une seule fois elle ne se trompait, j'étais très impressionnée.

Son esprit, brillant,...Sa façon de m'expliquer le sens des fêtes juives et ce qu'elles représentaient, comme Hanouka, la fête de la lumière. Sa Fierté aussi, d'être juive. Son regard aussi qui touchait le fond de mon âme...et se connectait à la mienne. Sa confiance, après son AVC, quand elle avait besoin d'être réconfortée...sa main aussi, s'accrochant aux nôtres, celle d'Ezra, celle de Gil.

Son attachement indéniable à Abale quand elle me disait: " Où est mon mari? Je veux voir mon mari, ...avec son chapeau, sa canne et ses lunettes..." 

Son impatience quand elle attendait qu'Ezra arrive avec Gil à Brugmann et qu'elle me disait d'un ton impératif:" Je veux mon mari! "...

La liste est longue,  très longue.

 Une Grande Dame!

Ezra et Gil, vous pouvez être fiers d'elle.

Ezra, quand tu es triste, penses à ta musique favorite, Mozart, Beethoven et les autres te consoleront et te diront que Ima t'aimais ici sur terre, d'un amour très fort, indestructible et qu'elle t'aime toujours, qu'elle est toujours là, quelque part dans les étoiles et dans ton coeur, très près de toi...

Et toi Gil, tu es un bon fils, Ima est fière de toi, elle t'a confié Ezra. Tu mérites sa confiance...

 Neshikot hamot

 Marie



Belief

I have to believe
That you still exist
Somewhere
That you still watch me
Sometimes
That you still love me
Somehow

I have to believe
That life has meaning
Somehow
That I am useful here
Sometimes
That I make small differences
Somewhere

I have to believe
That I need to stay here
For some time
That all this teaches me
Something
So that I can meet you again
Somewhere.

 

Ann Thorp


30 septembre 2014

 

Je suis tellement fière de toi...tu portes en toi toutes ses les qualités de Ima. 

De cette façon,... Ima est éternelle.

Le monde a grand besoin d'hommes comme toi.

Connais tu ces 2 textes que j'aime beaucoup? 

BiZou,

TaZ

 


La pièce d'à côté...

L'amour ne disparaît jamais !
La mort n'est pas la fin.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
Parle-moi comme tu l'as toujours fait.
N'emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée, simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t'attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre coté du chemin.




(Saint-Augustin)

 Et celui-ci de Paul Eluard, qui aide à reprendre le fil de la Vie, là où on l'avait laissé ...

 La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, faim à satisfaire,
Un cœur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, la vie à se partager.

 

Paul Eluard